Le pin sylvestre et les saxifrages - image

Le pin sylvestre et les saxifrages

Le pin sylvestre

En France et même en Europe, nous n’avons pas beaucoup d’espèces de pin poussant à l’état naturel pouvant être utilisées en Bonsaï… Donc pour nous, le pin sylvestre est considéré comme le roi des conifères autochtone…

Son habitat naturel se trouve un peu partout en Europe, de l’Espagne jusqu’en Sibérie. Chez nous, c’est principalement dans le centre de la France que l’on peut le trouver avec une forte densité, et plus particulièrement en Lozère où il couvre à lui seul plus de 40 % des surfaces boisées.

Cet espèce de pin est capable de s’adapter aussi bien à des substrats calcaires qu’à des sols acides, frugal, extrêmement résistant au froid comme à la sécheresse.

C’est un arbre qui peut atteindre 35m de haut, et a tendance à avoir naturellement un tronc plutôt tordu et dégagé puisque ses branches basses sèchent et tombent. C’est un arbre de forme pyramidale avec une écorce caractéristique orange-grise formé de minces plaques (lorsqu’elle a de l’âge), et des aiguilles vertes bleutées longues de 4 a 7 cm.

Le climat souvent rude de la Lozère donne souvent des arbres aux formes extravagantes qui sont autant de sources d’inspiration ainsi que de prélèvement quand on a la chance d’avoir les autorisations.
En cherchant un peu il est possible de trouver des arbres aux troncs sinueux, avec de très belles courbes et de petites aiguilles. Par contre ils poussent souvent dans de la roche et le prélèvement est compliqué et la reprise aléatoire.

Les saxifrages

Les saxifrages sont de petites plantes vivaces qui colonisent les sols rocailleux. Il en existe de nombreuses variétés, avec une grande diversité dans le feuillage et la floraison. Je ne connais pas la variété que je possède, mais un de nos lecteurs pourra peut-être l’indiquer ! Les fleurs sont très délicates et sont finalement assez résistantes au vent et à la pluie.

La multiplication est assez aisée, car ça se multiplie tout seul. J’en retrouve régulièrement qui poussent dans certains pots. J’en ai même une qui a poussé directement sur mes étagères en bois, sans substrat, juste dans un peu de mousse qui s’était installée. Je récupère les petits plants et je les remets en godet ou en pot à kusamono.

Avec le temps, les feuilles se réduisent, jusqu’à faire moins de 1 centimètre de diamètre. Mes saxifrages sont encore trop jeunes et manquent encore de maturité, le temps fait lentement son ouvrage.

C’est vraiment une plante très facile de culture même si elle n’aime pas trop les excès d’eau. j’en ai quasiment perdu une car elle était trop à l’ombre et arrosée trop souvent. Il vaut mieux les assécher un peu de temps en temps.